Friday, December 22, 2006

jn - mc - fn - fW !

ceiling in rotterdam - 2006

Sunday, December 10, 2006

No connexion (Rennes)


Détail de photo suggéré par Maxime évoquant la "création d'Adam" de Michel-Ange...
A méditer!

Quant au verre vide de bière, il n'a rien à faire dans le cadre...mais nous sommes mortels et faibles non?

Wednesday, November 29, 2006

C-eau-nnection (Rennes)


Quand l'eau se fait signe et lumière

Monday, October 30, 2006

K - onnection

a bridge

to cross a valley, to cross a river, to connect two sides, to connect a town, to combine the one and the other side, a bridge as a sign - if u walk on it, if u use it, if u make it to the other side, u may find sth. u like,...







erasmus - bridge
rotterdam october 06

Tuesday, October 17, 2006

Monday, July 24, 2006

danser sous la pluie - canicule 3

hot - isn´t it?
Trier - 35 degrees -
I forgot the last cold and rainy day - 4 weeks - more?
- danser sous la pluie -
a lot of people would give a lot for it - me too

Paris - BNF
rain on a metall wall - march 2006

Tuesday, July 18, 2006

Skywalker 3 (Vieille Bourse- Lille)


Sous les pavés, le ciel.

Thursday, July 13, 2006

Skywalker 2 (Finland)




...walk into the sky.
Finland - 2005

Tuesday, July 11, 2006

Skywalker (Rue de Trévise- Lille)


Walking on sky in two lessons.

Monday, July 10, 2006

Selfportrait (Luxembourg)










hello
my name is Wolfgang Riegger
from time by time I try to present you

"some photos and other stories"

june 06 - philharmonie luxembourg

Sunday, July 09, 2006

Les Français et les bleus (2/2): Bleus au coeur (Lille)


<- Ceci n'est pas du maquillage. Pour en finir avec la Coupe du monde... ou comment les résultats des Bleus ont redonné des couleurs aux Français. Hier... et aujourd'hui, où la France se réveille avec un même sentiment: bleus au coeur. Etre et se sentir français doit être plus qu'un signe extérieur, plus que trois traits de couleur tatoués sur une joue, plus même que de vibrer aux exploits d'une équipe de football, aussi belle soit elle. Il est bon, rassurant, enivrant, de vivre l'euphorie collective. Mais être français, c'est plus qu'un plébicite d'après match. C'est, pour reprendre les mots de Renan, un plébiscite de tous les jours. Un plébiscite sans visée nationaliste, serein, où les valeurs "Liberté, Egalité, Fraternité" sont plus que des mots gravés sur les frontispices des mairies.

La seule chance de cette défaite, c’est que la réalité nous a rejoints, c’est qu’enfin nous sommes obligés d’avouer que le roi est nu.
Ce que nous n’avons pas fait, il faut le faire maintenant, accepter tout, la banalité comme la gloire. Promouvoir réellement l'intégration. Accorder un entretien d'embauche à Fahrid au même titre qu'à François. Comme on l'aurait fait pour Zinedine.
Nous forger une autre identité, un puzzle où chaque pièce s’emboîtera au lieu de s’opposer pour former une image.

Alors seulement nous n’aurons plus peur.
Et nous aurons la force que donne la vérité ­sans euphémisme.

Saturday, July 01, 2006

Les Français et les bleus (1/2): La déesse (Lille)




Un soir pas comme les autres sur la Grand'Place ... La France vient de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe du Monde en battant le Brésil 1 à 0.

La statue de la déesse si sûre d'elle à l'accoutumée, armée d'un "boute-feu" servant à allumer la mèche des canons, se tranforme pour un soir en ombre timide, fragile sur sa colonne de pierre.

Et elle demeure là, proche et lointaine à la fois, bienveillante dans sa robe attentive.

Friday, June 23, 2006

Auprès de mon arbre (Nancy)

C'est beau un arbre, beau comme la joie d'un enfant, comme la simplicité d'une après midi passée à dévaler les champs, beau comme la transgression de l'interdit qui nous menait dans les vestiges de la ligne Maginot. Un arbre ça a la beauté d'Achille, la beauté des puissants qui peuvent être terrassé par la vermine.

Un arbre est libre bien qu'enchainé au sol. Il part tout azimut à la conquête des nuées. C'est la quiétude des sages dans un monde où l'on perdrait sa vie à la gagner, c'est l'immobilisme des fous alors qu'il faudrait courir tête baisser, c'est l'ataraxie des ascètes, le secret de ceux qui se satisfont de peu.

Wednesday, June 21, 2006

La façade qui parle (Rue de Fontenoy- Lille)




Moulins, suite...

Cette façade est sans doute la plus misérable de la ville...mais cette façade est, plus certainement encore, la plus belle et la plus riche.

Paroles et expressions libres d'habitants, sans censure, sans fards, sans jugement, et sans dessus-dessous.

De Philippe ("Ego, parfaite imperfection") à Michel ("Respectez l'art des gens de bonne volonté") en passant par Ludivyne ("Une feuille morte, c'est une feuille tombée d'un arbre, et quand elle tombe elle se dit: je suis contente parce que mes bébés vont s'amuser tout l'été"), Bruno ("La vie est chère maintenant avec l'euro il y a beaucoup de misère"), Véronique ("Bienheureux les fêlés car ils laissent passer la lumière, M. Audiard"),ou Alex ("Ne volez pas les voitures du quartier"), une façade parle... et raconte l'importance d'une véritable liberté d'expression dans une société qui se veut démocratique.

Tuesday, June 20, 2006

Little flowers crack concrete...(Lille)


Au coeur de Lille, il y a Moulins...

Moulins, c'est le quartier cosmopolite et non commerçant de Lille. La cristallisation de tous les fantasmes, de toutes les peurs, témoin par excellence de la "fracture sociale".

Moulins. Avec ses courées chamarrées, ses tags, ses ferrailleurs, ses chômeurs de longue durée, ses familles africaines en costumes traditionnels,ses éclats d’Italien, ses portes et ses toits retapés avec des planches de cageots ou de palettes, ses hangars désaffectés, ses vélos bardés de chatterton, ses chats errants, ses vieux sur le pas de la porte, ses discussions de fenêtre en fenêtre, ses épiceries tchétchènes, ses gosses qui jouent encore au ballon dans les squares, ses boucheries arabes, ses troquets Joueurs de belote et de billard bienvenus, ses beatniks, son unique supermarché Match aux relents de clochard, ses rues biscornues, ses vendeurs de menthe au marché de Wazemmes, sa Poste avec sonnette, sa racaille tranquille, ses squats, ses terrains vagues, ses maisons murées pleines de végétation et de rideaux déchiquetés par le vent, ses divans éventrés sur le trottoir, ses mystères innombrables derrière les fenêtres gondolées, ses obèses en pantalons fuseaux et talons aiguilles, son bar africain "le Boundou", ses cabines téléphoniques démembrées, ses chaussées défoncées où le pavé reprend ses droits sur le bitume.

Moulins, c'est aussi le quartier qu'a choisi Sciences PO, dans un souci de rapprocher la politique des "vrais gens". Dès la porte de l'Institut franchie, le contraste avec l’extérieur est frappant, presque irréel, absurde. Les étudiants s’affairent, déambulent, parlent présidentielles, délocalisation de l’ENA, crise du pacte républicain, dernier prix Nobel, grandes lignes de partage du monde contemporain et organisation d’une vidéoconférence avec le politologue américain Francis Fukuyama.

Moulins, c'est le sourire édenté d'un gamin ou d'un vieillard, c'est du bruit, des briques, du bric à brac, des bazars et du toc.

Little flowers crack concrete à Lille Moulins, comme dans le New York de Sonic Youth.



[Souvenir de Lille 2004..]